Dévoilé au monde entier tambours battants un soir de mars par le biais d'une bande annonce devenue déjà culte, le tant attendu Grand Theft Auto IV s'est livré à nous en cette journée du 24 mai 2007. Nous nous sommes en effet rendus à Londres chez Rockstar Games pour une session de gameplay sur Xbox 360 qu'on n'oubliera pas de sitôt. Voici nos impressions, forcément à chaud.
Les conditions étaient posées d’avance. La démo de gameplay de GTA IV que Rockstar Games nous a dévoilé il y a quelques heures encore n’avait rien d’exclusif en terme de contenu, puisque la presse papier américaine – Game Informer pour ne pas les citer – avait eu la primeur de l’information il y a quelques semaines de cela. Qu’importe, pouvoir passer 15 minutes en compagnie du nouveau GTA, et découvrir de nos propres yeux l’un des jeux les plus attendus de l’année 2007 n’avait pas de prix, si ce n’est celui de se rendre très tôt à Londres au lendemain du UbiDays, le salon marathon d’Ubisoft.
"Perhaps here, things will be different"
Ecran plasma géant, son 5.1, canapé cuir et petite collation, les conditions pour découvrir GTA IV étaient optimales. Après une présentation orale de plusieurs minutes, il était temps pour nous de découvrir le vrai visage de ce tant attendu GTA IV. Le lancement se veut sobre et s’ouvre sur le héros principal du jeu. Niko Bellic, c’est son nom. La calvitie prononcée, la petite barbe de trois jours et le regard froid, notre nouveau personnage a la trentaine entamée. Son attitude et sa tenue vestimentaire, plutôt sportweare malgré un blouson en cuir sur les épaules, nous permettent de repérer rapidement sa situation sociale, modeste il va s’en dire. Modeste peut-être, mais la carrure et la gueule de ce Niko Bellic en font immédiatement un personnage charismatique, reconnaissable entre mille. Pas besoin d’un beau gosse à la mèche rebelle et au sourire Colgate, Rockstar Games préfère les anti-héros aux traits durs, ceux qui restent figés dans nos mémoires au premier contact visuel et qu’on n’oublie pas, même d’ici une décennie. L’effet est immédiat et réussi. S’il restera muet jusqu’à la fin de la démo, on sait d’ores et déjà que son accent caucasien trahit ses origines. Européen de l’est nous dit-on, Niko Bellic n’a pas pour le moment d’identité vérifiée, et laisse planer le doute quant à d’éventuelles origines russes. Ce qui est sûr en revanche, ce sont ses motivations qui l’ont obligé à quitter son pays d’origine et venir à Liberty City. Comme tous les nouveaux immigrés arrivant aux Etats-Unis, Bellic n’a qu’une chose en tête : améliorer sa vie sociale et pourquoi pas accéder lui aussi au rêve américain. En attendant de s’enrichir, notre homme est venu rendre service à Roman, son cousin, gérant d’un dépôt de taxis et qui a visiblement besoin de fraîche main d’œuvre. C’est tout ce qu’on saura pour le moment du scénario de GTA IV, qui reste ainsi la chasse gardée de Rockstar Games qui n’a pas souhaité communiquer davantage sur l’histoire. Recevable.
Un nouveau départ
Les présentations faites, il est temps de fermer cet aparté et de revenir à des choses plus concrètes, à ce qui nous a été dévoilé en ce jeudi 24 mai 2007. Illuminé par un rayon de soleil traversant la fenêtre – laissant d’ailleurs entrevoir une circulation animée à l’extérieur, Niko Bellic se met enfin à bouger après quelques rotations de caméra réalisées par notre intervenant de chez Rockstar Games. Le pas tranquille mais assuré, notre bonhomme quitte alors la pièce dans laquelle il se trouvait pour se rendre à l’extérieur. L’occasion pour nous de découvrir enfin les premiers pavés de ce nouveau Liberty City. Le charme opère immédiatement et il ne fait pas l’ombre d’un doute que Liberty City et New York ne sont qu’une seule et même ville. Les développeurs ne sont d’ailleurs pas seulement contentés de s’imprégner de la ville la plus éclectique des Etats-Unis et se sont même permis de reprendre les plus grands monuments qui caractérisent Big Apple, comme on a pu le voir dans le tout premier trailer. Mais ce sont d’autres détails qui nous frappent davantage et qui offrent à Liberty City un cachet unique et font d’elle une ville vivante. Ses passants qui vaquent à leurs occupations, aussi diverses que variées, le bruit de la circulation, le brouhaha permanent, on peut même entendre la musique s’échapper de la voiture qui passe juste à côté. Le souci du détail n’est pas seulement sonore et d’autres éléments graphiques offrent à GTA IV une dimension next gen’. Terminé les textures crevardes des épisodes PS2, ici le moindre tag ou affiche a son importance et permet de contribuer au sentiment de gigantisme de la ville. Mais parce qu’il s’agissait certainement d’une version peu avancée et dans un souci stratégique et de confidentialité, la caméra pointait systématiquement vers le bas, si bien qu’il n’était pas possible de profiter de l’horizon. Enfin pas à ce stade de la démo… Oui, le frame-rate n’était pas toujours au top et le clipping présent mais rappelons encore une fois qu’il s’agissait là d’une version prématurée.
Après avoir marché quelques blocs, Niko Bellic s’arrête devant un immeuble. Figé, il sort aussitôt un gun de son veston, avec le petit geste qui va bien. Terminé les pop-ups d’armes complètement saugrenus, Grand Theft Auto IV prône le réalisme avant tout. PlayStation 3 et Xbox 360 oblige, les transitions entre phases en extérieur et en intérieur se font désormais sans la moindre page de chargement. Et c’est sans l’once d’un fondu noir que notre personnage pénètre dans le bâtiment l’arme au poing. Pourquoi se balade-t-il avec une arme ? Qu’est-ce qu’il l’attend à l’intérieur de cet appartement ? Absolument rien en réalité, si ce n’est un prétexte pour nous confirmer que GTA IV a enfin opter pour un système de lock, avec strafe s’il vous plaît. Alléluia, il était temps car la concurrence avait déjà réglé ce problème depuis belle lurette. Les phases de gunfights seront donc plus précises qu’auparavant et l’angle de vue choisi (caméra près de l’épaule) fait immédiatement penser à Resident Evil 4 ou bien encore la série Splinter Cell. On n’en saura pas plus pour le moment sur cet aspect du gameplay et ce malgré nos nombreuses questions. Une chose est sûre, les combats au corps à corps ont eux aussi été revus et corrigés. Mais ce n’est rien comparé à ce qui nous attend juste après. Sorti par la porte arrière de l’immeuble, Niko se dirige aussitôt vers un poteau électrique qu’il s’empresse de grimper. Arrivé au sommet, les intervenants de Rockstar nous font profiter de la vue panoramique, tout comme notre héros qui s’amuse à regarder sur les côtés mais aussi vers le bas comme s’il avait le vertige. Epatant. En nous dévoilant cet aspect du gameplay, Rockstar Games est-il en train de nous sous-entendre que l’interaction avec les décors est totale ? Un GTA IV avec les possibilités de grimpette d’un Crackdown dans une moindre mesure, réaliste du moins ? Avouez que ça serait le kiffe.
Liberty City calling
Une fois descendu de son estrade à lui, Niko se met alors à courir, non pas parce qu’une voiture de Police est passée devant lui, mais pour se diriger vers une chouette berline, couleur rouge. Là encore, la puissance des nouvelles consoles, ici la Xbox 360 en l’occurrence, offre une nouvelle dimension aux moyens de transport et c’est une nouvelle découverte qui s’offre à nous. Modélisés avec soin, les véhicules n’ont rien à envier à ceux qu’on peut voir dans un jeu de courses. Carrosseries reluisantes, gestion des suspension en fonction des sols accidentés et autres effets d’ombres et de lumière, il ne manque plus que les reflets en temps réel pour que le tout soit parfait. Le car-jacking, l’autre élément incontournable d’un GTA, se veut lui aussi plus réaliste que jamais. Voler une voiture ne se fait plus à la légère et les habitants de Liberty City prennent le temps de verrouiller les portières de leur voiture. Ce n’est pas un souci pour Niko pour autant qui se contentera d’un petit coup de coude dans la vitre pour la briser et ainsi s’installer au volant de sa nouvelle acquisition. La conduite des voitures se veut d’ailleurs plus stable que par le passé, c’est du moins ce que nous avance Rockstar Games. Bien évidemment, d’autres véhicules seront accessibles. Motos, bateaux et hélicoptères, les moyens de transport dans GTA IV pourraient bien s’étendre au métro. Une information à prendre au conditionnel dans le sens où les concepteurs y songent mais ne peuvent, à l’heure actuelle, nous confirmer qu’il sera possible de l’emprunter. La question reste ouverte.
La démo s’est terminée par l’arrivée en voiture de Niko sur le littoral où la caméra jusque-là figée sur le sol ose enfin relever l’objectif pour nous révéler un panorama absolument magnifique. L’Empire State Building, la tour Chrysler et d’autres gratte-ciels au loin entourés par une mer d'huile, c’est bel et bien Manhattan que notre héros contemple, la jambe gauche posée sur un muret. C’est devant ce cadre magnifique qu’il décide de sortir son téléphone mobile et de passer un coup de fil à un illustre inconnu le sommant de venir le rejoindre. Fin de l’histoire et grande frustration. Bien évidemment, beaucoup de questions nous brûlent les lèvres à ce moment présent mais connaissant la discrétion de Rockstar Games sur certains sujets épineux, rares sont les questions qui aboutissent une réponse concrète. La musique par exemple. Si l'histoire de GTA IV se déroule à peu près à notre époque, impossible de savoir si l'ambiance sonore sera en adéquation avec ce qui passe sur les ondes en ce moment. Tout ce que l'on sait, c'est que Rockstar Games compte bien intégrer des morceaux connus. Et pour ceux qui se poseraient la question, oui Niko possède son brevet de natation, ce qui lui permettra de faire quelques longueurs dans les eaux profondes de la baie de Liberty City. En revanche, tout le côté RPG et personnalisation de son personnage qu'on retrouvait dans GTA : San Andreas a été évincé dans GTA IV. Certains traduisent cela comme une régression. Certes mais Rockstar Games nous promet en contre-partie de nouveaux aspects du gameplay encore plus intéressants, sans plus de précisions. Quel suspens.
La sortie de Grand Theft Auto IV est prévue pour le 19 octobre prochain sur PS3 et Xbox 360.
salut tout le monde et en particulier ALONSO45; j'ai bien apprécié tn message
mais je serai plus reconnaissant à celui qui me donnera un site de telechargement gratuit de GTA IV pour mon ps2
ca me ferrai beaucoup de plasir
Dernière modification par marega ; 03/07/2015 à 23h46.
Malheureusement pour toi, on ne télécharge pas de jeux gratuitement alors qu'il ne sont pas gratuits (sauf offres des revendeurs).
Et puis GTA IV sur PS2 n'a jamais existé.
Et puis on est dans le foxum x360 là
merci pour ta reponse hamato
mais j'aimerai vous demande quelque chose d'autre à propos du patch pes 2015
je voudrai inserer un texte dans le menu principal oo dans les paneaux publicitaire d'un match avec dkz studio
merci de me repondre je le tien vrement à coeur................
Dernière modification par marega ; 06/07/2015 à 12h53.