Produire toujours plus, produire toujours moins cher : nos amies les bêtes ne sont pas épargnées par cette course au rendement et au profit.
Croissance rapide, rendement optimal… L’élevage intensif satisfait aux diktats d’un agrobusiness insatiable. Mais en France comme aux Etats-Unis, le modèle commence à être remis en cause par les consommateurs.
Aujourd’hui, presque tous les animaux que nous consommons vivent entassés dans des bâtiments clos sans jamais voir la lumière naturelle. Habitués des prairies et jusqu’ici épargnés, les bovins n’échappent plus à la tendance. Partout dans le monde, de gigantesques fermes-usines produisent désormais du lait et de la viande à prix cassés, avec des vaches perpétuellement enfermées qui ne voient jamais l’herbe d’un pâturage. Aux Etats-Unis, ce modèle de densification de l’élevage a progressivement gagné du terrain… jusqu’à devenir la norme. Au cœur de la Californie, dans la Central Valley, certaines fermes concentrent plus de 30 000 têtes. Ce sont les Feed Lots, monstrueux parcs d’engraissement pour bovins remplis de bêtes destinées à garnir les hamburgers. Au rayon laitier, la région est aussi le premier producteur du pays avec pas moins de 19 millions de tonnes de litres par an ! Des chiffres pas si étonnants lorsqu’on sait que pour optimiser la productivité et satisfaire l’industrie agroalimentaire, les éleveurs ne laissent rien au hasard et ont notamment recours à la sélection génétique.
Les revers de l’agrobusiness
Préserver le lien entre l'homme et l'animal : une utopie ?
Cette course à la rentabilité n’est pas sans conséquences : maltraitance animale, plus faible espérance de vie et moindre résistance des bêtes aux maladies, plus faible fécondité des femelles… Les animaux ne pèsent pas lourd face aux enjeux de la filière. Et les risques environnementaux et de santé publique ne font pas davantage le poids. Dans une région où l’agriculture est le premier employeur, peu osent braver l’hégémonie de l’élevage intensif. Pourtant, tous les seuils d’alerte de pollution ont été dépassés. Dans la Central Valley, les quelque 1 600 vastes fermes laitières produisent chaque année plus de 30 millions de tonnes de déjections qui s’écoulent abondamment dans les nappes et provoquent d’importants rejets gazeux dans l’atmosphère. Un cocktail explosif qui n’est pourtant soumis à aucune réglementation…
La résistance s’organise
En France, comme dans toute l’Europe, la filière est à la croisée des chemins. Si les éleveurs ne sont pas tous prêts à abandonner le pâturage, nombreux sont ceux qui misent sur l’intensif pour rester concurrentiels. La première ferme de mille vaches laitières doit prochainement s’ouvrir dans la Somme. Une exploitation présentée comme une solution d’avenir dans un secteur en crise mais qui soulève aussi les critiques de tous ceux qui luttent contre l’industrialisation de l’élevage. Dans l’Hexagone comme outre-Atlantique, la résistance s’organise. Elle s’élève contre les retombées sociales et environnementales du modèle, contre les conditions d’élevage désastreuses de l’animal, contre la standardisation et la paupérisation des goûts… Certains consommateurs commencent eux-mêmes à tourner le dos aux produits fabriqués dans le cadre de l’élevage intensif. Est-il trop tard pour faire marche arrière ?
J'ai déjà vu un reportage de ce genre, et ça fait froid dans le dos. Mais ce qui fait encore davantage flipper, c'est qu'on ne peut pas faire grand chose à première vue : avec une démographie croissante et nos besoins de consommation, les quantités alimentaires à produire ne semblent pas pouvoir être autre qu'industrielles et de masse. Ce serait tout le système agro-alimentaire qu'il faudrait repenser mais c'est plus facile à dire qu'à faire.
C'est comme le "sortir du nucléaire" : sur le principe c'est très beau, notamment pour des raisons sécuritaires, mais dans la pratique il semblerait qu'on ne puisse pas avoir à l'heure actuelle de sources énergétiques qui répondent à nos besoins à si grande échelle.
Il y aura toujours des groupes de personnes persuadées que le monde dans lequel ils vivent est mal, qu'ils se doivent de répandre leur vérités ...
Sortir du nucléaire ... Bien sur c'est si simple et évident que tout le monde le fait sans problèmes.... Passons au solaire avec les problèmes lies a l'extraction des terres rares que ça implique. Polluons ailleurs pour créer de l'électricité chez nous c'est mieux !
Passons a l'éolien ... On s'en fout c'est pas comme si on ne savait pas stocker l'énergie efficacement en cas de besoin énergétique ne correpondant pas a la production ...
Pareil, manger de la viande c'est au choix :
Mauvais pour la santé
Donne mauvaise haleine
Fait de toi un neonazi (ding ! Godwin !) aimant faire soufrir les animaux.
Mangez du soja piscaytout !
Le problème principal de l'homme c'est sa démographie ! Mais qui peut dire sans se faire cracher dessus qu'une terre n'est pas suffisante pour 8 milliards de personnes ? Qu'il faut contrôler les naissances ?
On aime tellement la vie sous toutes ces formes .... Bouh tuer pour se nourir c'est pas bien ! Mais les végétaux de toute façon ils ne crient pas ... Ne bougent pas ... Donc comme on ne peut pas comprendre leur 'souffrance' mangeons les ! C'est pas pareil tu comprends
PS : ce message est un semi-troll, l'activisme végétarien et écologique me donne des plaques ...
__________________ Hello IT ... Have you tried to turn it off and on again ? ... The button on the side, is it glowing ? ... Yeah you need to turn it on ! ... The button turns it on ? ... You DO know how a button works don't you ! ?
Slt,
Je n'ai pas vu celui-là mais j'essaierai de le trouver. Dans le même genre, j'avais vu L'adieu au steak sur Arte, avec Nathalie Baye en voix-off qui m'avait bien plu (enfin façon de parler). Si vous voulez le voir, il est dispo en VOD sur arte. Et pour ceux et celles que ça panique les paiements en ligne comme moi, pensez aux sites du genre de celui-là. En tout le cas le docu a le mérite de dire des choses sans s'enfoncer dans le mélo-pathos. Réalisé par Jutta Pinzler en 2012 je crois, il nous montre aussi les effets de l'idustrie agro-alimentaire sur les pays émergents. Pour ceyx et celles que ce genre de sujet intéresse, je vous le conseille vivement.
__________________ « Nous ne pouvons pas être tous des héros. Il faut bien qu'il y ait des gens pour attendre sur le trottoir et applaudir à leur passage. »
Le problème principal de l'homme c sa connerie plus grosse que lui , saviez vous que l’on pourrais nourrir 3 foix l humanité entière juste avec ce que l’on cultive au état unis pour les bêtes destine au mac do kfc quick burger king et autre fat food, je parle de valeur nutritionnel
On mange trop de viande, c'est pas nouveau, suffit de s'informer (ailleurs qu'au JT de TF1).
Et la viande rouge est mauvaise pour la santé.
Donc si; chacun peut changer ses habitudes, suffit de le vouloir.
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Config. consoles: PS3 80Go; Wii Rouge; PS2 V7 Perso; PSP White Perso; GC Perso; N64; GBA SP Black; SuperNes Perso; Nes; MasterSystem Config. PC: AMD Athlon FX8370; Gigabyte GA990FXA-UD5; Asus GeForce GTX770; 16Go Kingston HyperX; 480Go SATA SanDisk + 1To SATA WDBlue + My Book 1To; Gigabyte GC-WB867D-I; LG Flatron W2252S, 2.1 Logitech X-230, G502.
De plus en plus de végétariens nécessiterait d'avantage de culture, donc plus de champs, au détriment des écosystème déjà en place = autant d'animaux sacrifiés sur l'autel de la nourriture, plus d'engrais, etc...
Mais bon, être végétarien de nos jours c'est super cool, à la mode, comme le sans gluten dont 90% des gens qui le font n'ont absolument AUCUNE idée de ce qu'est le gluten, mais le font juste parce que vois tu, Germaine la belle soeur de Monique leur a dit que ça allait sauver la planète.
Mais bon c'est cool, le végé, le sans gluten, maintenant y a un marché pour ça. Vous êtes des consommateurs comme les autres, pas meilleurs ou plus consciencieux. Vous voulez vraiment sauver la planète, pas juste faire semblant ? Allez (sur)vivre en forêt par vos propre moyens.
Comparer l'époque d'aujourd'hui à celle de vos grands parents, ça aussi c'est du niveau de champion. Juste comme ça, en 1950 il y avait environ 2.5 milliard d'habitant sur Terre, ça fait quand même plus de 4 milliard de personnes en moins à nourrir comparé à aujourd'hui.
J'attend de voir le premier luron dire que la majorité des exploitations animales hors bovines se font hors pâturage avec les memes grains que l'agriculture ....
Mais je leur rajouterais qu'ils ne mangent jamais les memes types de grains que les animaux ... car le niveau de qualité requis par les aliments qu'ils mangent fait que les memes grains ne passeraient jamais dans leur assiette !
Etre végétarien ca fait rebelz, ca fait du bien a la conscience de certains. Comme si il fallait avoir HONTE de tuer une vache/un poulet/un mouton pour le/la manger ....
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Comparer l'époque d'aujourd'hui à celle de vos grands parents, ça aussi c'est du niveau de champion. Juste comme ça, en 1950 il y avait environ 2.5 milliard d'habitant sur Terre, ça fait quand même plus de 4 milliard de personnes en moins à nourrir comparé à aujourd'hui.
WOWWWW je comparer rien du tout ça parlai de la frequance a l laquelle on mange de la viande , alors le champion ....