Comme chacun sait, l'échange de fichier en tous genres entre les internautes n'a cessé d'augmenter ces dernières années, représentant un manque à gagner certain pour les industries du disque et du cinéma, ainsi que pour les artistes qui en sont dépendants.
L'Adami, la société française de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes, voudrait reprendre une idée venue des états-Unis, consistant à créer une license légale d'utilisation du peer-to-peer, prélevant une taxe d'environ 5€ directement sur les abonnements d'accès à internet.
Plusieurs organismes ou sociétés de distribution ont déjà déclaré être d'accord avec ce projet telle la Spedidam en France (Société de perception et de distribution des droits des artistes interprètes de la musique et de la danse), ou la Socan au Canada (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).
Mais les Majors y sont opposés.
L'Adami publiera une étude approfondie sur la question le 16 juin.
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