Fiche technique
- Descriptif :Test Drive Unlimited 2 sur Xbox 360 est un jeu de courses doté d'une dimension massivement multijoueur dans un univers persistant, qui permet aux joueurs de s'affronter, de coopérer et de partager en ligne leurs créations. Le jeu propose de conduire les plus beaux bolides au monde, avec un système de dégâts à la clé, dans des environnements ouverts agrémentés d'effets météo et d'un cycle jour/nuit.
- Editeur : Atari
- Développeur : Eden Games
- Type : Course
- Sortie France : 11 février 2011
(8 février 2011 aux Etats-Unis)
- Classification : Déconseillé aux - de 12 ans
Chaleureusement accueilli par les amoureux de vitesse souvent sevrés de multijoueur digne de ce nom, Test Drive Unlimited accouche enfin d'une suite. L'occasion pour Eden Games de mettre en avant l'originalité de son titre qui abat les frontières entre le solo et le multi. Pour le coup, il faut davantage considérer TDU 2 comme un MMO plutôt qu'un jeu de courses. En théorie...
Ibiza, la Méditerranée, ses discothèques ambulantes, son microclimat, ses jeunes friqués amateurs de sensations fortes... Un décor quasi idyllique pour des courses sauvages comme ce fut le cas à Hawaï dans Test Drive Unlimited premier du nom. D'ailleurs, petit clin d'œil sympathique, l'archipel est toujours au rendez-vous, augmentant le terrain de jeu déjà immense dans cet épisode ! Deux lieux paradisiaques entièrement dédiés à la course auto, c'est plus qu'on ne le voit dans une extrême majorité de jeux de courses. Il faut bien l'admettre, la map, ou plutôt les maps, offrent une étendue de routes et chemins assez impressionnante. Malheureusement, comme c'était le cas il y a plus de quatre ans, cela a un prix : la monotonie des environnements et des tracés. En effet, si Test Drive Unlimited 2 est gigantesque, les mêmes couleurs, les mêmes architectures et de longues lignes droites ont tendance à casser un peu le charme d'une carte censée abriter beaucoup plus d'originalités que son aîné. Cependant, la présence d'axes off-road remédie partiellement à ce manque de variété, permettant également de couper plus facilement entre deux portions d'asphalte pour gagner un peu de temps sur les très longs déplacements.
Le gameplay n'est pas très original mais conviendra à un maximum de joueurs.
Caméra plongeante sur une mer bleu azur, on débarque en plein milieu d'une fête improvisée sur l'une des côtes d'Ibiza. Quelques célibataires bougent leur corps au rythme du son d'un dj pas très inspiré. Soudainement, bullet time, la cinématique se transforme en interface de sélection de l'avatar que vous allez incarner. Après quelques hésitations, vous optez pour l'un d'entre eux en ayant bien en tête que de toute façon, les boutiques de fringues et les cliniques de chirurgie esthétique d'Ibiza vont vous permettre tôt ou tard de modeler votre héros à votre façon. Puis vient le premier moment clé du jeu, l'achat de votre toute première caisse chez un vendeur d'occasion un peu miteux. Pas d'hésitation possible, le rapport qualité/prix penche en faveur de la Lancia Delta qui fera office de gagne-pain, le temps de trouver mieux, beaucoup mieux. Puis, votre téléphone sonne, souvent d'ailleurs, et on vous informe qu'il faut passer trois permis avant de pouvoir disputer n'importe quelle course du jeu. Une succession d'épreuves très simples, quelque part inspirées par le format des permis d'un certain Gran Turismo 5. On s'en serait bien dispensé au vu de ce qu'elles nous apprennent mais puisqu'il faut passer par là... Entre-temps, vous aurez pris quartier dans une caravane sur une parcelle peu ragoûtante en espérant, là aussi, passer rapidement à quelque chose de plus confortable, comme un appartement moderne avec vue sur la mer...
A Ibiza, on peut danser en string-talons dans l'anonymat le plus total.
Vous l'avez compris, Test Drive Unlimited 2, c'est quelque part un simulateur de vie. La map est remplie de points clés divers et variés, comme des agences immobilières, des concessionnaires neuf et occasion, des coiffeurs, des cliniques de chirurgie esthétique, des magasins de fringues, des centres de lavage auto et même un aéroport qui vous permet de quitter Ibiza pour Hawaï une fois le niveau 10 atteint. Car, comme tout MMO qui se respecte, TDU 2 est relativement progressif et c'est par le biais de quatre compétences différentes (Compétition, Découverte, Collection et Social) que votre niveau global augmente petit à petit. De notre avis, la chose est extrêmement bien pensée puisqu'elle oblige indirectement le joueur à toucher à tout et à être le plus curieux possible. Gagner des courses ne suffit donc pas pour leveler, il faut aussi parcourir les maps dans tous les sens possibles, investir sans trop capitaliser et se frotter régulièrement à d'autres joueurs en ligne. A ce niveau, Eden Games a trouvé une formule très équilibrée qui donne beaucoup d'intérêt à son bébé sur le long terme.
Les magasins de voitures d'occasion permettent de faire quelques bonnes affaires.
En revanche, en termes de gameplay, TDU 2 se contente de très peu. Malgré trois modes de conduite, du plus arcade au plus "simulation", le jeu de courses manque de personnalité et le plaisir de piloter n'est pas franchement au rendez-vous. La vue intérieure passablement bâclée et trop rapprochée du volant n'est pas étrangère à ce sentiment, d'autant que la gestion des collisions et des dégâts est plutôt pathétique. Le joueur a l'impression de conduire sur des œufs et ne ressent jamais le poids de son véhicule, aussi massif soit-il. Pourtant, TDU 2 compte quelques bonnes idées comme la F.R.I.M. qui permet de gagner de l'argent en frôlant le trafic, en utilisant le frein à main ou en décollant les quatre roues, sans oublier de banquer avant qu'un accident ne ruine l'argent amassé. Aussi, on peste contre le manque d'originalité de certaines "missions", les filatures notamment qui, en plus d'être pénibles et déséquilibrées, vous font rencontrer toujours les mêmes avatars et leurs répliques débiles, pitoyablement doublées. Elles viennent compléter une liste d'épreuves assez classiques où l'IA brille par intermittence et sans trop de logique : contre-la-montre, vitesse minimum, course classique, taxi, courses off-road, élimination, radar...
La vue intérieure est jouable mais pas vraiment soignée.
Mais Test Drive Unlimited 2, c'est avant tout un univers multijoueur étendu sur les deux maps d'Ibiza et Hawaï. S'il est particulièrement riche, le jeu en ligne n'en reste pas moins confus et son état actuel ne nous a pas permis d'en tirer toute la quintessence. En effet, si les serveurs, dépassés par l'afflux massif de joueurs, n'ont pas complètement rompu, lancer une partie a tenu du prodige. Nos tentatives répétées pour jouer des courses classées ou non n'ont que rarement été récompensées, les messages d'erreur divers et variés se succédant au grand dam de notre curiosité. De plus, certaines fonctionnalités ont dû être temporairement désactivées (elles le sont toujours à l'heure où nous écrivons ces lignes) afin de laisser le temps aux développeurs de corriger un exploit qui permettait différentes triches. Malheureusement, ce sont les Clubs qui ont été les plus affectés, nous ne pourrons donc nous exprimer sur cette feature qui permet de devenir patron d'un clan ou d'y appartenir afin de mettre en commun un maximum de ressources en ligne. Une option déjà disponible dans le premier volet mais censée être développée dans cette suite. Outre cet accroc, ce sont bien les parties rapides qui ont le plus souffert de ce lancement chaotique, les sessions disparaissant sans raison, rendant la recherche d'une simple course extrêmement frustrante.
Les permis sont obligatoires pour accéder aux courses.
Mais cela n'est pas uniquement dû aux problèmes techniques dont a été victime le multijoueur de Test Drive Unlimited 2. Il faut bien avouer qu'à force d'être ambitieux pour leur M.O.O.R. (Jeu de courses en ligne massivement multijoueur), les développeurs d'Eden Games ont oublié l'essentiel, à savoir une navigation facile et rapide, une interface claire et compréhensible et un guide pour les moins coutumiers du genre. Entre la Salle des Courses Communautaires (toutefois très réussie, l'une des rares satisfactions du online), le lancement rapide d'une partie classée et les épreuves réparties sur les quatre coins de la map, l'offre est plutôt fouillis et manque cruellement de lisibilité. A cela s'ajoute la lenteur de l'interface, certes très design façon Google Map, mais relativement peu réactive. Cependant, ne soyons pas alarmistes, progressivement, l'oiseau fait son nid et compose tant bien que mal avec les éléments dispersés çà et là pour profiter au mieux de l'expérience en ligne offerte par TDU 2. Mais globalement, nous sommes ressortis déçus des heures passées connectés. Les promesses n'ont pas complètement été tenues malgré une bonne volonté évidente. Une phase de bêta aurait sans doute permis d'éviter une partie de ces soucis, qu'ils soient de navigation, techniques ou liés à des bugs étranges comme la disparition soudaine de certaines voitures du trafic...
Les courses off-road apportent un peu de variété mais le gameplay ne suit pas vraiment.
Pourtant, il y a de quoi faire. Lieu de rencontre des joueurs les plus assidus de TDU 2, la Salle des Courses Communautaires vous permet de consulter la liste des défis créés par d'autres utilisateurs et d'en proposer vous-même. Hérésie parmi d'autres, il faut avant cela passer par le freeride, au fin fond du menu pause, pour trouver l'éditeur d'épreuves et imaginer son propre défi. Dans la mesure où ces courses sont très orientées sur le scoring, vous êtes limité à trois types d'épreuves : contre-la-montre, vitesse solo et radar. Un excellent moyen de jouer en ligne et de faire progresser son score de "Social" sans avoir à jouer directement face à d'autres utilisateurs. Le principe est d'ailleurs plutôt bien pensé puisque chaque défi est limité dans le temps, ce qui confère à la fameuse salle un réel intérêt dans la mesure où ses tableaux sont sans cesse actualisés. A vous, devant cette liste assez exhaustive et souvent riche de défis exotiques, de tenter de battre le score réalisé par des créateurs bien inspirés, avant la fin du compte à rebours. Selon les conditions définies par leur auteur, les défis pourront être accessibles gratuitement ou moyennant une participation pécuniaire. C'est également lui qui fixe le montant de la récompense. Puisque chaque tentative peut être payante, il est facile pour l'initiateur de rentrer dans ses frais. Idée sympa, il est possible d'évaluer chaque défi, ce qui permet aux utilisateurs d'identifier rapidement les courses intéressantes et celles qui sont plus farfelues.
La gestion des collisions n'est pas des plus réussies.
Bien sûr, le multi est davantage prenant pour ses courses plus classiques où il est possible d'affronter jusqu'à sept autres joueurs simultanément (au total, chaque serveur peut compter jusqu'à 32 joueurs voguant librement dans Ibiza ou Hawaï). On retrouve alors les mêmes épreuves qu'en solo : course normale sur route ou sur circuit, course radar, course de vitesse minimum... Ainsi que des courses en coopération ou d'autres plus originales où un joueur prend la place du passager dans la voiture de l'un de ses potes. De toute évidence, ce sont ces derniers exemples qui remontent le niveau du multijoueur, on regrette d'ailleurs qu'ils soient si rares et qu'Eden Games n'ait pas choisi ou eu l'imagination d'en proposer quatre ou cinq supplémentaires. Ce qu'on apprécie également, c'est de pouvoir défier n'importe quel joueur croisé sur le serveur d'un simple appel de phares, comme c'est le cas avec les bots hors ligne. Il incombe alors au joueur défié d'accepter ou de refuser le duel en sachant que les deux loustics vont miser une certaine somme d'argent avant d'en découdre. Cela peut être un bon moyen de garnir son compte en banque comme l'inverse, tout étant question de niveau, de cylindrée et bien sûr de pilotage...
Rivaol, le 14 février 2011
Les notes
- Graphismes 13/20
Entaché de nombreux problèmes techniques (un clipping désastreux, un framerate à la ramasse à certains moments de la journée, une modélisation très approximative des voitures...), Test Drive Unlimited 2 s'en sort tout de même avec les honneurs si l'on tient compte de l'immense terrain de jeu qu'il nous propose. Parfois un peu trop lisse au point de rappeler curieusement HOME sur PS3, le jeu d'Eden Games n'est toutefois pas désagréable à regarder. Le mode Photo permettra de son côté quelques fantaisies.
- Jouabilité 13/20
Bien qu'il propose plusieurs niveaux de réalisme, TDU 2 n'a absolument rien d'une simulation. Bien au contraire, son gameplay ne comprend que de rares subtilités et on regrette que la conduite n'ait pas été plus soignée que ça. Cela dit, difficile d'être aussi exigeant avec un MMO qu'avec n'importe quel autre titre du marché, un certain équilibre est essentiel pour rassembler les joueurs. Mission accomplie puisque la conduite prime toujours et un duel d'apparence déséquilibré peut très bien tourner en faveur du plus faible.
- Durée de vie 16/20
En solo comme en multi, les possibilités sont nombreuses et promettent plusieurs dizaines d'heures de jeu avant de se rapprocher du niveau 60. Malheureusement, notre expérience multi n'a pas offert les garanties escomptées, trop de bugs et de soucis de connexion venant pourrir la progression. Toutefois, si vous adhérez à la fois au gameplay et à l'univers, TDU 2 a de quoi vous occuper de nombreuses semaines pour peu que vous trouviez un Club à votre image en ligne.
- Bande son 14/20
Disposant d'une radio qu'il peut allumer ou éteindre à sa guise, le joueur doit souvent supporter un doublage en français franchement médiocre. Tons hors sujet et répliques inlassablement répétées soulignent le manque d'efforts concédés à ce niveau. Paradoxalement, les appels téléphoniques sont bien plus crédibles que les conversations de visu. Enfin, les sonorités des moteurs sont de qualité assez variable.
- Scénario
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- Note Générale 13/20
Test Drive Unlimited 2, sans être le MMO référence annoncé, est un titre complet et riche d'un multijoueur que de nombreux jeux de courses peuvent lui envier. En termes de contenu en tout cas, car son instabilité ne plaide pas en sa faveur, malgré une multitude de possibilités et une liberté quasi totale accordée au joueur. Eden Games a mis tous ses efforts dans le développement du système de progression du joueur (extrêmement convaincant). Hélas, le reste a été un peu délaissé. En effet, la réalisation comme le gameplay semblent de leur côté encore en chantier. Mais cela ne devrait néanmoins pas repousser ceux qui attendaient impatiemment de se déplacer à leur guise sur deux immenses maps.
La note de la rédaction est une appréciation de la qualité générale du jeu, mais n'est pas une moyenne arithmétique des différents critères.
- Note Lecteurs 15/20
Images
- Editeur : Atari
- Développeur : Eden Games
- Type : Course
- Support : DVD
- Multijoueurs : Jusqu'à 8 joueurs en ligne simultanément (32 par serveur)
- Sortie France : 11 février 2011
(8 février 2011 aux Etats-Unis)
- Version : Française intégrale
- Classification : Déconseillé aux - de 12 ans
- Web : Site web officiel
- Existe aussi sur :
Source : Jeuxvideo.com
Bon alors , y a des gens qui l'ont ???? Il est bien ou pas ???
J'hésite a revendre ma grand mère et mes lingots pour le commander sur **** le site chinois moins cher
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