Le meurtrier de Joe a été arrêté... L'agresseur (de 16 ans) arrêté était élève à l'Athénée Léonard de Vinci à Anderlecht.
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''Un jeune qui ne posait aucun problème'' (25/04/2006)
Meurtre de Joe. L'agresseur arrêté était élève à l'Athénée Léonard de Vinci à Anderlecht. L'école est sous le choc
BRUXELLES Le jeune d'origine polonaise qui a été interpellé lundi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Joe à la gare centrale était scolarisé à l'Athénée Léonard de Vinci à Anderlecht. Le préfet et les éducateurs de l'école n'avaient pas reconnu l'élève sur les photos diffusées dans la presse, a affirmé le préfet mardi lors d'une conférence de presse. L'élève, âgé de 16 ans, a été interpellé par la police lundi vers 16H30.
"Nous avons été très étonnés à cette nouvelle", explique Alain Faure, le préfet de l'Athénée. "Ni les éducateurs ni moi-même lorsque la police m'a interrogé ne l'avions reconnu sur les photos. Il s'agit d'ailleurs d'un jeune qui ne posait aucun problème et qui travaillait bien dans sa section", a-t-il ajouté.
A la suite de cette interpellation, une assemblée générale a eu lieu mardi matin, rassemblant professeurs et élèves. "Les élèves sont choqués. Maintenant, il faut que la nouvelle soit digérée", déclare le préfet. "Les délégués de classe feront part des choix des élèves, qui pourraient par exemple choisir de faire une communication commune à la presse dans les prochains jours", conclut-il.
Le tueur présumé pourrait être en Pologne...
Le parquet de Bruxelles a confirmé mardi au cours d'un point presse l'interpellation lundi d'un des auteurs présumés de l'agression mortelle contre Joe Van Holsbeeck. Il s'agit du suspect qui portait lors de l'agression dans le hall de la gare Centrale à Bruxelles du sweat shirt de marque 'Nike'. Selon les éléments de l'enquête, cet adolescent de 16 ans et demi ne serait pas l'auteur des coups de couteau mortels portés à la victime de 17 ans, décédée à l'hôpital Saint-Pierre.
Le second auteur n'a pas encore été interpellé. Selon le complice arrêté, l'auteur des coups de couteau aurait pris la fuite en Pologne.
Un signalement de recherche sera lancé dès ce mardi à travers la zone Schengen. L'aide d'officiers de liaison présents en Pologne sera sollicitée, a annoncé le Service judiciaire d'arrondissement de Bruxelles (SJA). On ignore si le second auteur activement recherché est également mineur ou s'il est majeur. Les enquêteurs disposent d'éléments d'identification du second auteur mais pas encore son identité. Celui-ci était apparemment de passage en Belgique lors de l'agression.
Le jeune auteur présumé de 16 ans a été interpellé au domicile de ses parents. Le parquet de Bruxelles n'a pas souhaité divulguer la commune où réside la famille, de nationalité polonaise, et qui était en séjour illégal en Belgique. L'adolescent interpellé suivait sa scolarité dans une école d'Anderlecht. C'est le corps enseignant de cet établissement qui a permis l'identification de l'auteur présumé, à partir des images de caméras de surveillance enregistrées à la station de pré-métro Bourse.
Ces images devaient être diffusées dès ce mardi via les médias auprès du grand public, comme l'avait annoncé le parquet de Bruxelles lundi, mais en raison de l'implication d'un mineur d'âge dans cette affaire, elles ne le seront pas. Le parquet de Bruxelles a déclaré que l'identité de ce mineur et les photos qui permettent de l'identifier ne pourront plus être diffusées et a rappelé aux médias que la diffusion de tels éléments ou images étaient punissables pénalement.
Le jeune auteur présumé interpellé va être longuement entendu par les enquêteurs et la juge d'instruction en charge du dossier, Patricia Jaspis, avant d'être confié au parquet de la Jeunesse de Bruxelles qui saisira un juge de la Jeunesse. Celui-ci prendra certainement une mesure de placement dans un centre fermé, a annoncé le parquet de Bruxelles.
Le Service judiciaire d'arrondissement de Bruxelles (SJA) a souligné l'étroite collaboration dans cette enquête entre la police fédérale, dont les brigades de métro et du chemin de fer, et les polices locales de Bruxelles, dont les agents de quartiers. Le SJA a également tenu à remercier les personnes qui ont appelé la police suite à la diffusion dans les médias d'images de caméra montrant les deux auteurs, pour contribuer à l'enquête.
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